"Aucune consigne de vote" Carole Guillerm

Publié le par Equipe de Campagne

Je prends acte des résultats de cette élection et laisse libre de leur choix les électeurs qui ont porté leurs voix sur ma candidature.

 

Je ne peux pas appeler à voter l’une des deux candidates qui se retrouve au second tour. J’ai tout au long de cette campagne pointé leur manque de sincérité et le dévoiement de leur engagement au service des citoyens.

 

Marylise Lebranchu, qui emportera vraisemblablement le second tour de cette élection, ne siégera pas à l’Assemblée nationale. Elle cumule les postes au détriment du vote du citoyen. Preuve en est : son bilan de représentante nationale est plus que mitigé. La dispersion n’est pas une chose souhaitable quand on sait que les dossiers soumis aux élus, qu’ils soient locaux, nationaux, européens, sont de plus en plus techniques et demandent de plus en plus d’investissement. Certes, Gwenegan Bui siégera en son nom. Outre le vol du vote citoyen, ce que nous voyons ici est un renforcement de l’hégémonie du parti socialiste qui dispose là de toutes les instances exécutives et délibératives, qu’elles soient nationales ou locales. Or le PS ne représente pas toute la France. Je ne vois donc pas cela comme une chose saine. La démocratie vit dans et par le pluralisme, elle n’est dynamique que dans le dialogue, dans la discorde et la concorde. Ce que nous pouvons redouter n’est rien de moins qu’une atonie de cette démocratie. Le taux d’abstention record est, en ce sens, à analyser comme une mise en garde.

 

Quant à Agnès Le Brun, elle souffre d’engagements multiples au service du citoyen. Présente au niveau européen, il est essentiel qu’elle continue à travailler sur le dossier de la PAC. Il est important qu’elle puisse défendre nos agriculteurs, lesquels pâtiraient de négociations menées sans une représentation politique un tant soit peu au fait du dossier.

 

Carole Guillerm

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article